La Saint-Valentin approchant, Jean-Pierre se rend dans une bijouterie où il a ses habitudes. En le voyant pousser la porte, le bijoutier le reconnaît instantanément. Il comprend aussi qu’en ce début du mois de février, Jean-Pierre cherche un bijou à offrir à sa femme, Lucie. L’année dernière, c’était un bracelet en or blanc qu’il avait choisi : c’est l’alliage que Lucie préfère. Pourquoi pas un collier assorti, cette fois-ci ? Fort de l’historique avec son client, le bijoutier sait quoi lui recommander.
Cette excellence de la relation client, qu’on appelle aussi customer intimacy, est-elle possible lorsque la plupart des points de contact entre un annonceur et ses clients sont digitaux… et impersonnels ? Une des promesses du data marketing est de répliquer la connaissance individuelle du client dont sont capables les meilleurs vendeurs à une échelle bien plus grande et en temps réel : apporter le même souci de la relation dont fait preuve le bijoutier de Jean-Pierre à des milliers de consommateurs.
Seulement voilà : pour être un bon vendeur, encore faut-il savoir à qui l’on parle. Les annonceurs ont aujourd’hui accès à un volume de données sans précédent : navigations web, clics sur une bannière, recherche d’un mot-clé, lecture d’une newsletter… Autant de comportements online qui génèrent de la data. Une aubaine pour les marketers modernes ? À un bémol près : ces données comportementales, qu’on appelle aussi non-nominatives, sont difficiles à relier à une personne physique.
Le data-marketer d’aujourd’hui est-il donc condamné à s’adresser à des cookies plutôt qu’à des individus ?
Chez Numberly, nous pensons le contraire. Nous pensons que la data comportementale, si elle est recueillie avec le consentement exprès du consommateur, est un bon match à la relation client. Démonstration.